La cuve adaptée au gasoil non routier (GNR) répond aux besoins des professionnels de différents secteurs d’activité. Ce contenant présente de nombreux avantages en termes de robustesse et de maniabilité. Nous faisons le point sur les paramètres à prendre en compte lors du choix d’une cuve GNR pour votre entreprise.
La capacité nécessaire en fonction de la consommation prévue
Le gazole non routier qui est reconnaissable par sa couleur rouge se révèle indispensable dans les secteurs forestiers, agricoles, fluviaux. Il alimente également les engins utilisés pour alimenter les camions tous terrains, les niveleuses, les bulldozers, les bateaux de plaisance ainsi que les tracteurs agricoles. Comme on peut le voir sur le site de Direct Cuves, les cuves GNR permettent de ravitailler des machines de toutes tailles.
Elles intègrent en effet un système de distribution ergonomique. Ce carburant se démarque par son indice de cétane plus élevé. Il contient moins de soufre, à hauteur de moins 20 mg/kg. Sa teneur en biocarburant est comprise entre 0 et 7 %. De plus, le choix d’une cuve GNR repose notamment sur la capacité souhaitée. Notez qu’une cuve trop grande emmagasine un important volume d’air qui risque d’altérer la qualité du carburant.
Par conséquent, si les besoins en GNR de votre entreprise sont de 5000 litres, optez pour une cuve d’une capacité de 5000 litres. Les fabricants de moteurs industriels recommandent l’usage de GNR certifié EN590. Toutefois, il est formellement interdit d’utiliser du gazole non routier pour sa voiture.
Cette pratique est passible d’une amende dont le montant sera déterminé en fonction du kilométrage, de la consommation moyenne du véhicule et de la différence de prix entre le GNR et le diesel ou l’essence. Hormis l’amende, l’utilisation du GNR pour les véhicules particuliers est sanctionnée par une peine d’emprisonnement de moins de trois ans, assortie à une confiscation de la voiture.
Cuve GNR : quels matériaux privilégier pour une durabilité optimale ?
Les cuves dédiées au stockage du gazole non routier se déclinent en différents matériaux, dont l’acier galvanisé ou le plastique PEHD double paroi. Les modèles en acier sont plébiscités pour leur robustesse ainsi que leur résistance aux conditions extrêmes. Les versions en plastique PEHD sont appréciées pour leur légèreté et pour leur coût relativement faible.
Le choix du matériau repose en grande partie sur l’usage de la cuve. Il faudra également tenir compte de la fréquence d’utilisation, de l’emplacement et des conditions climatiques. Quel que soit votre choix, les parois des cuves GNR résistent parfaitement aux UV.
Vérifiez la conformité avec les réglementations environnementales et de sécurité
Le stockage du gazole non routier doit être conforme aux réglementations en vigueur. Cela implique l’usage de cuves homologuées. Ainsi, la norme NF M 88-940 concerne les cuves en acier léger, tandis que la norme NF EN 13 341 s’impose pour les cuves en plastique PEHP dotées d’une paroi secondaire.
En outre, la norme NF EN 12 285 ‑ 1 s’applique pour les cuves enterrées en acier, intégrant une double paroi. Les cuves aériennes doivent être conformes à la norme NF EN 12 285 ‑ 2. Dans tous les cas, une cuve destinée au stockage du gazole non routier doit comprendre une double paroi ou un bac de rétention. Ces mesures visent à prévenir les risques de fuite. Par ailleurs, les cuves requises pour le transport du gazole non routier doivent être conformes à la norme ADR.
Autrement dit, les personnes amenées à transporter ce type de carburant doivent suivre une formation préalable. Elles doivent également apposer une signalisation spécifique sur leur véhicule et disposer des documents de transport de rigueur. Ces recommandations s’imposent compte tenu de la présence de biocarburants dans le gazole non routier.
Prenez en compte l’espace disponible et les contraintes d’installation de la cuve GNR
Les conditions de stockage du GNR contribuent à stabiliser le produit. L’emplacement de la cuve demeure primordial. Celle-ci doit être idéalement placée dans un lieu fermé, à l’abri des intempéries. Privilégiez le niveau le plus bas d’un local ventilé et doté d’un plafond coupe-feu. Une arrivée d’air de plus de 1 dm² se révèle nécessaire si vous devez installer une cuve d’une capacité supérieure à 2500 litres.
Si le contenant doit être enterré, il vaut mieux investir dans les modèles renforcés pour éviter les risques de pollution ou de fuite. Par ailleurs, un intervalle de 20 cm doit être respecté entre deux cuves. La fosse prévue pour accueillir la cuve doit être maçonnée et étanche. Certaines conditions s’appliquent aussi pour le remplissage du gazole non routier.
La cuve doit être équipée d’une filtration à particules, d’un séparateur d’eau, de filtres pour stopper les impuretés. Vérifiez également la présence du détecteur de fonctionnement, du volume compteur journalier, du contacteur marche-arrêt. À titre de référence, le débit avoisine les 60 à 80 litres par minute.