Le sentiment de tension reste élevé : 61 % des recruteurs déclarent qu’il a été difficile de trouver des candidats correspondant aux profils recherchés.
Des degrés de difficultés différents selon les fonctions. Logiquement, les fonctions qui attirent le moins de candidatures sont celles pour lesquelles les recruteurs expriment le plus de difficultés à trouver le profil adéquat. Il s’agit de l’Informatique avec 73 % de recrutements jugés difficiles, suivie par la Production industrielle-travaux et chantier (62 %). Les offres attirent en moyenne 29 candidatures en Informatique et 40 dans la fonction Production industrielle-travaux et chantier, contre 44 pour l’ensemble des fonctions.
Une tension exprimée qui reflète deux situations différentes
Pour la fonction Informatique, elle résulte de la publication d’offres d’emploi auxquelles ne correspondent pas nécessairement un poste à pourvoir à l’instant T.
En effet, les ESN (entreprises de service du numérique), principales pourvoyeuses d’offres à destination des informaticiens, diffusent généralement des offres d’emploi en continu pour se constituer des viviers de candidats par anticipation de futurs contrats. De plus, plusieurs ESN vont publier ces offres d’emploi pour un même besoin alors qu’un seul prestataire sera retenu.
Pour la fonction Production industrielle-travaux et chantier, ce sentiment de tension reflète les réelles difficultés qu’ont les recruteurs pour attirer des cadres le plus souvent expérimentés et déjà en poste.
Un nombre important de candidatures facilite le recrutement. Les postes les plus faciles à pourvoir selon les recruteurs sont ceux des fonctions Communication-création, Ressources humaines et Gestion-finance-administration. Ainsi, 55 % des recrutements en Communication-création ont été jugés faciles, ce qui est sans doute lié au déséquilibre entre le peu d’offres publiées et les nombreux candidats. Dans la fonction Ressources humaines, 54 % des recrutements ont été jugés aisés, ce qui s’explique aussi par un nombre élevé de postulants.